Voici à quoi la Terre pourrait ressembler en 2100, et le tableau n’est guère réjouissant.
Selon une étude publiée dans la revue Earth’s Future, les changements climatiques pourraient entraîner une refonte totale de la carte des zones climatiques d’ici la fin du siècle. Face à ce constat alarmant, il est plus que jamais nécessaire de réduire drastiquement nos émissions de CO2.
Sommaire
L’évolution préoccupante de la carte de Köppen-Geiger
La classification des zones climatiques selon le système de Köppen-Geiger risque d’être totalement chamboulée d’ici la fin du XXIe siècle. En effet, l’étude dirigée par Paul Dirmeyer, climatologue à George Mason University en Virginie (États-Unis), met en garde contre l’impact du réchauffement climatique et des changements de précipitations sur ces régions définies par leurs paramètres climatiques. Cela signifie que près de la moitié de ces zones connaîtront des modifications importantes de leur climat, avec des précipitations beaucoup plus élevées ou plus faibles et des températures nettement supérieures, sans oublier des phénomènes météorologiques extrêmes tels que les sécheresses, inondations et canicules.
L’Europe, continent le plus vulnérable
D’après cette étude, les zones continentales de l’Europe et de l’Amérique du Nord seraient les plus exposées à ces bouleversements climatiques. Les régions polaires, quant à elles, devraient connaître les changements les plus extrêmes en raison de la diminution progressive de leur couverture. Ainsi, celle-ci pourrait passer de 4,27% actuellement à seulement 2,13% d’ici 2100.
Augmentation prévue des canicules d’ici la fin du siècle
Une autre publication parue dans Nature Climate Change appuie ces résultats inquiétants et ajoute que si aucune réduction significative des émissions de gaz à effet de serre comme le CO2 n’est entreprise, trois personnes sur quatre pourraient être menacées de mourir de chaud d’ici 2100.
Dans un futur proche, les épisodes de chaleur extrême pourraient être trois à dix fois plus fréquents dans les pays situés à mi-latitude en raison du réchauffement climatique. Et même si l’objectif de limiter le réchauffement global à 2°C fixé par l’Accord de Paris est atteint, l’exposition à des niveaux dangereux d’indice de chaleur devrait tout de même augmenter de 50 à 100% dans une grande partie des régions tropicales et être multipliée par 3 à 10 dans de nombreuses zones de mi-latitude.
Par exemple, la ville de Chicago pourrait voir son nombre de canicules dangereuses multiplié par seize d’ici la fin du siècle.
Ce qu’il faut faire contrairement :
- Réduction drastique de nos émissions de CO2 : face à ce sombre tableau, il est essentiel d’agir rapidement pour diminuer notre impact sur l’environnement.
- Adaptation de nos infrastructures et modes de vie : des mesures bâti-thermiques, urbanistiques et sociales doivent être envisagées pour faire face à ces futures conditions climatiques.
- Sensibilisation et éducation : la prise de conscience collective et individuelle est un enjeu majeur pour combattre efficacement le dérèglement climatique. (Alors n’hésitez pas à partager cet article)
Le constat dressé par ces études met en lumière l’urgence d’agir pour freiner les changements climatiques qui menacent notre planète. Préserver nos zones climatiques doit être une priorité absolue, sous peine de voir disparaître des régions entières telles que nous les connaissons aujourd’hui.