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Tout sur la fasciite nécrosante, la maladie de la bactérie mangeuse de chair

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La maladie provoquée par la bactérie mangeuse de chair est une pathologie peu commune, pouvant entrainer le décès en seulement quelques jours suite à sa manifestation. Si vous avez peu ou jamais entendu parler de cette infection appelée fasciite nécrosante qui peut faire des ravages, découvrez tout ce que vous devez connaitre la concernant.

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Qu’est-ce que la bactérie mangeuse de chair ?

La bactérie mangeuse de chair est également connue sous le nom de fasciite nécrosante. Son nom tout droit sorti d’un film d’horreur hollywoodien vient du fait qu’elle s’attaque directement aux tissus sous-cutanés et se prolifère le long des tissus qui recouvrent les muscles. L’infection bactérienne est à la fois dangereuse et se répand rapidement, rendant son traitement délicat.

La bactérie mangeuse de chair provient d’un microbe qui est présent un peu partout dans l’environnement : le streptocoque de type A. Il s’agit d’une bactérie très courante qui est rencontrée dans de nombreux cas de maladies comme l’angine, et qui se transmet par l’intermédiaire de la toux ou du contact direct.

Le streptocoque de type A peut donc être la cause de pathologies bénignes comme une simple angine bactérienne, ou d’infections plus graves comme la méningite ou la fasciite nécrosante.

Bien qu’elle soit appelée bactérie mangeuse de chair, elle ne dévore pas la chair proprement dite, mais produit une toxine qui détruit progressivement les tissus.

Quels sont les facteurs de risques pour contracter la bactérie mangeuse de chair ?

Il est difficile de déterminer à l’avance quelles personnes sont susceptibles d’être touchées par la bactérie mangeuse de chair. Toutefois, de nombreux points communs semblent se dessiner autour des personnes déjà atteintes par l’infection.

Premièrement, un affaiblissement du système immunitaire suite à une maladie ou à un traitement médicamenteux peut être une des causes d’apparition de l’infection. Une maladie chronique qui entame grandement les défenses naturelles du corps (diabète, SIDA…) peut également faciliter l’introduction de la bactérie mangeuse de chair dans l’organisme.

Troisièmement, un contact direct avec une personne atteinte de l’infection à la bactérie mangeuse de chair est également très propice à la contagion. Enfin, la présence de blessures qui ne sont pas soignées correctement ou une chirurgie récente dont la plaie n’est pas encore correctement cicatrisée peuvent faciliter l’apparition de l’infection.

Il est estimé qu’environ 15 à 30 % des individus sont porteurs du streptocoque de type A sans que ce dernier ne provoque aucune maladie ou des symptômes spécifiques. Ainsi, la bactérie mangeuse de chair peut très bien être transmise par n’importe quel cas cité précédemment (toux, éternuement, contact direct, salive…) sans créer une infection si les conditions ne sont pas réunies.

Quels sont les symptômes qu’entraîne l’infection de la fasciite nécrosante ?

Le cas le plus fréquent où la bactérie mangeuse de chair s’introduit dans le corps et provoque une infection provient d’une blessure encore ouverte ou d’une plaie mal soignée.

Après une courte période d’incubation dans l’organisme, les premiers symptômes font très vite leur apparition, à savoir une forte fièvre, des frissons, une rougeur au niveau de la blessure, entrainant rapidement une vive douleur.

Très vite, la peau prend une couleur violacée au niveau de la zone et enfle de plus en plus, puis des plaques noires de nécrose apparaissent.

A ce stade, vous commencez à ne plus ressentir quoi que ce soir sur la plaie, puisque les tissus sont complètement morts et en état de décomposition.

Tous les symptômes peuvent survenir entre 12 et 48 heures, laissant peu de marge d’intervention aux médecins.

Comment diagnostiquer l’infection à la bactérie mangeuse de chair ?

Le véritable problème dans l’identification d’une infection à la fasciite nécrosante vient du fait que le patient ne s’aperçoit d’aucun signe anormal en début d’infection. En effet, la plaie semble tout à fait saine, au début sans qu’aucune marque de complication telle que la présence de pus ne l’alerte.

Le diagnostic devient donc quasiment impossible avant l’aggravation de la situation. C’est uniquement quand la situation empire que les personnes ont tendance à se précipiter chez le médecin, rendant le traitement délicat. De plus, la bactérie se développe très rapidement dans le corps, ce qui fait que chaque minute compte pour sauver la vie du patient.

Les médecins recommandent aux personnes victimes de blessure d’alerter immédiatement les urgences en cas de vives ou légères douleurs jugées anormales, de rougeur et de gonflement inhabituel sur la zone.

Comment traiter l’infection à la bactérie mangeuse de chair ?

La fasciite nécrosante doit être traitée le plus vite possible afin de maximiser les chances de survie, de guérison et de ne conserver aucune séquelle de la maladie.

Dans la quasi-totalité des cas, les patients nécessitent une hospitalisation d’urgence afin de se voir administrer des antibiotiques par voie intraveineuse ainsi qu’une amputation dans le pire des cas.

En effet, selon l’étendue de l’infection, dans le cas où elle atteint un stade particulièrement avancé, il est possible que le médecin procède à l’ablation du membre infecté pour éviter la propagation de la bactérie.

Si l’amputation n’est pas nécessaire, les chirurgiens procèdent uniquement au retrait des tissus nécrosés, ce qui va entrainer, dans la plupart des cas à une greffe de la peau pour combler le vide laissé par le traitement.

Les plus chanceux s’en sortent avec uniquement une cicatrice (vilaine ou non, selon le cas) suite à l’opération, d’autres avec un membre en moins et les moins chanceux ne s’en sortent pas. Entre 20 et 30 % des personnes atteintes de la fasciite nécrosante décèdent des suites de l’infection.

La bactérie mangeuse de chair peut être contractée par n’importe qui, n’importe où et n’importe comment. Le plus important est de veiller à toujours prendre soin de ses blessures, à contacter son médecin en cas de symptômes inhabituels pendant que la blessure est encore ouverte et ne pas hésiter à prendre des antibiotiques (sur ordonnance du médecin) pour éloigner tout risque de contamination.

Julien75

Julien est un auteur spécialisé dans les domaines de la haute technologie et des sciences. Ses articles captivants et accessibles offrent aux lecteurs un aperçu des dernières avancées technologiques et découvertes scientifiques.
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