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Comment les start-ups Françaises vont continuer à révolutionner la e-santé

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Ces dernières années, de nombreuses start-ups Françaises ont contribué à révolutionner le domaine de la e-santé (domaine de la santé ou les nouvelles technologies sont utilisées). Le travail qu’elle fournissent est un enjeu social majeur, notamment avec le vieillissement de la population, et la pénurie de médecins généralistes. Mais comment ces dernières vont-elles continuer cette innovation technologique dans les années à venir ?

Des jeunes pousses à la une des médias

Prévenir l’apparition d’un cancer, porter des diagnostics plus précis, détecter des maladies rares, telles sont les capacités des start-ups que l’on voit souvent à la une de médias qui parlent d’elles, comme Neoproduits.

Une telle présence médiatique leur permet non seulement de faire connaitre leur travail, mais aussi d’avoir certaines retombées commerciales, comme signer des contrats commerciaux, ou bien encore trouver de nouveaux partenaires (investisseurs, échanges de compétences…).

Elle permet aussi aux fournisseurs technologiques de pouvoir rentrer en contact avec elles, pour leur proposer de tester leurs innovations. Il faut dire que les start-ups évoluant dans le domaine de la e-santé sont friandes d’innovations techniques :

  • Intelligence artificielle
  • Robotique de haute-précision (microchirurgie)
  • Imagerie médicale 3D
  • Réalité augmentée
  • Analyse et exploitation des datas…

On comprend donc que les jeunes pousses de la e-santé ne peuvent travailler seules pour leur travail, mais contribuent à une synergie globale, générée par un écosystème d’acteurs économiques et technologiques.

E-santé de demain : plus de soins à domicile

Les évolutions de demain dans le domaine de la e-santé vont permettre d’accompagner et suivre plus de patients à domicile.

En effet, le contexte sanitaire difficile du covid-19 a créé une certaine saturation au niveau des établissements de soins publics comme les hôpitaux. Le manque de personnel récurrent dans différents services rend leur mission de plus en plus difficile. En toile de fonds, les déserts médicaux se multiplient. Les jeunes poussent vont donc révolutionner le domaine médical en proposant des alternatives intéressantes.

Faisant parti intégrante de l’écosystème de la e-santé, les objets connectés médicaux sont souvent prescrits médicalement, et certaines start-ups en ont d’ailleurs fait leur spécialité en matière de développement produits, comme par exemple Withings.

Certains objets connectés sont certaines fois novateurs et disruptifs, à l’instar par exemple de Meiko, un petit animal de compagnie digital qui se propose d’aider les enfants dans leur prise de médicaments.

Parmi l’enjeu majeur du vieillissement de la population, de nombreuses personnes âgées veulent retarder au maximum leur entrée en EHPAD. Le marché des objets connectés dédiés aux personnes âgées est donc en plein boom, leur permettant un maintien à domicile plus facile. Citons par exemple « Smartpill », un pilulier intelligent qui envoi des rappels aux séniors en cas d’oubli de prise de leur traitement.

Un marché à plusieurs milliards d’euros

Selon la DGE (Direction Générale des Entreprises), le marché de la e-santé pèsera à l’avenir enter 2,2 et 3 milliards d’euros, notamment pour ce qui concerne les logiciels de santé.

On comprend donc plus facilement la « course à l’innovation » à laquelle se livre les différentes jeunes pousses du secteur.

Fort heureusement, elles ne sont souvent pas en concurrence directe, car positionnées sur des niches de produits ou services différents. Parmi ceux à succès, citons : les solutions de téléconsultations, la thérapie digitale, les solutions de monitoring ou de suivi des patients, ou bien encore les solutions d’assistance aux personnes âgées.

Une liste bien sûr loin d’être exhaustive, mais où la notion de veille technologique permettra à certaines jeunes pousses de devenir leader sur leur marché.

Dès lors, ces dernières devront recruter des profils très pointus (niveau ingénieur) pour pouvoir déceler les dernières technologies qui permettront à leur produit (ou à leur gamme de produits) de de demain d’être lancé sur le marché.

En termes de délai de commercialisation, elles devront toutefois prendre en compte les contraintes règlementaires et sanitaires, qui autoriseront ou non la mise sur leur marché de leur produit. Elles devront donc intégrer un délai possible de corrections techniques, afin que la mise en conformité par rapport aux normes en vigueur soit parfaite.

Prévoir des levées de fonds pour innover

La veille technologique, les recrutements de profils « experts », les tests et différentes mises en conformité coutent cher dans une politique commerciale.

Même avec une très bonne capacité d’autofinancement, les jeunes start-ups de la santé devront donc prévoir d’effectuer des levées de fonds, et de céder une part de leur capital à des investisseurs. En échange, ces deniers leur donneront une enveloppe financière, qui servira à financer toutes ces opérations indispensables à la pérennité de leur activité.

Tout sera donc question d’établir une stratégie d’entreprise « visionnaire » sur les véritables besoins des différents acteurs, avec un ratio risques / rentabilité équilibré.

Et si la notion de veille technologique reste un enjeu majeur pour y parvenir, une bonne connaissance de ses besoins technologiques sera primordial. L’établissement structuré d’un cahier des charges sera donc un garde-fou, face aux nombreuses nouvelles technologies sortant sur le marché.

Julien75

Julien est un auteur spécialisé dans les domaines de la haute technologie et des sciences. Ses articles captivants et accessibles offrent aux lecteurs un aperçu des dernières avancées technologiques et découvertes scientifiques.
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